V. E. Schwab
L’originalité de l’histoire m’a envoûtée dès les premières pages. On suit la vie d’Addie sur trois siècles, en alternant le présent et le passé. Bien que ce soit une brique de 700 pages, les chapitres sont courts et les changements de temporalité facilitent la lecture. Le rythme du récit est plutôt lent, tout en réflexion. En suivant l’évolution complexe des personnages, on s’attarde à l’importance de laisser sa marque dans le monde et au prix des sacrifices. Avoir su que j’aimerais autant ce roman, je l’aurais sorti de ma PAL depuis longtemps.
«Que tout s’arrête toujours trop tôt, une seconde avant qu’on ne soit prêt. Que la vie, c’est toujours une minute de moins que le temps qu’on aurait voulu avoir. »
« La lecture, comme elle l’a découvert, permet de vivre un millier de vies – ou de trouver la force d’en vivre une seule, incroyablement longue. »
Résumé de l’histoire
En 1714, Addie, une artiste, scelle un pacte avec le diable. En échange de l’immortalité, personne ne se souvient de son nom ou de son visage. Dans une vie jalonnée de rencontres éphémères, elle parcourt les siècles et les continents. Trois cents ans plus tard, dans une librairie new-yorkaise, le libraire la reconnaît. Addie cherche l’explication de ce miracle, mais un démon la poursuit.